15 févr. 2016

Dracula de Bram Stoker




Jonathan Harker est envoyé en Transylvanie pour faire signer au comte  Dracula, le titre de propriété pour qu'il puisse s'établir prochainement en Angleterre. En approchant des Carpates, les hommes se signent, les autres lui offrent des chapelets. Arrivé dans la demeure du comte, il ressent un sentiment de crainte. Celui-ci ne mange pas, ne dort pas mais préfère sortir la nuit. Jonathan veut s'enfuir mais les loups semblent répondre de la main de leur maître...

L'histoire commence bien. Les lieux font peurs, le comte Dracula est égal à sa légende et le mythe est haletant. L'histoire s'écrit à plusieurs mains puisqu'elle se traduit par l'écriture de divers journaux intimes des personnages principaux. On y découvre Jonathan, celui qui rencontre le comte. Sa petite amie Mina, qui l'attend avec impatience et qui suit sa meilleure amie Lucy dans sa descente aux enfers. Dans les journaux, on se retrouve mêlé aux sentiments de Lucy qui se rend compte qu'elle perd la vie, de son petit ami à elle, puis des médecins et autres personnages qui tentent de la sauver. Lorsque la première partie se termine, celle où Jonathan rend visite au comte, nous sommes ensuite en Angleterre et il faut s'y retrouver parmi tous les personnages qui écrivent leurs vies. Et tout à coup, le récit change, s'allonge et je trouve perd en intensité.

J'ai beaucoup aimé la première partie qui semblait nous promettre un récit plein de rebondissements et de peurs nocturnes et puis tout s’essouffle. J'ai trouvé que certains journaux intimes étaient remplis de comparaisons, de descriptions, d'attente. J'espérais que notre comte Dracula entre en jeu plus rapidement et surtout plus longuement mais même si le titre du livre porte son nom, on ne le croise pas beaucoup et j'en ai été très déçue. Je sais que si on repositionne le texte dans son époque d'écriture, c'est précurseur et c'est aussi la création du mythe du vampire mais au-delà de ça, c'est long... Le passage où les docteurs cherchent à soigner Lucy est d'une lenteur extrême. Près de sortir de la douleur, elle y replonge inlassablement et Mina, qu'on dit être formidable, ne me fait ni chaud ni froid dans sa démarche. 

Je ne comprends pas l'engouement pour ce livre, à moins d'être passée complètement à côté de l'histoire mais pour moi, je n'ai pas adhéré. Par contre, à la fin du livre, la femme de Bram Stoker a fait publier une nouvelle de son mari où Dracula est présent et qui s'écrit sans journal intime mais sur la note du roman et j'ai nettement préféré.

Bref, pour les adeptes des vampires et autres mythes, il est intéressant de le lire pour comprendre d'où vient ce méchant mais dans le même style j'ai nettement préféré "Entretien avec un vampire" de Anne Rice

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