26 mars 2016

Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme de Stefan Zweig



Dans une résidence, des personnes passent des vacances. Un homme cherche désespérément sa femme lorsqu'il apprend qu'elle vient de le quitter pour suivre un jeune homme qui a passé une journée dans la pension. Aux tables, on s'offusque, on parle, on juge... Un jeune homme, lui, accepte la possibilité du coup de foudre. Mrs C.. en profite alors pour lui révéler sa brusque et fugace passion qu'elle a eu pendant 24 heures avec un homme...

Le narrateur, qui est peut être Stefan Zweig lui-même, ou un personnage inventé, prend la déposition de cette femme. Alors que le texte semble s'étioler au départ, on entre dans la passion dévorante de cette femme et on participe activement à tous ses sentiments contradictoires qui la traversent.

Pas une seconde, je ne me suis ennuyée et j'ai trouvé que ce roman narrait une romance bien plus forte que ce que j'ai pu lire jusqu'à présent. En quelques secondes, cette femme tombe amoureuse d'un homme, avant tout de ses mains et ferait tout ensuite pour le suivre au bout du monde, le sauver de son péché, le serrer contre elle et malgré la honte d'être considérée comme une femme de petite vertu ou le désintérêt de laisser sa famille.

Fort est ce texte, car il va loin dans le sentiment humain malgré l'époque où il a été écrit et j'ai vraiment passé un très bon moment.

2 commentaires:

  1. J'aimerais beaucoup lire ce livre !! Je n'ai encore jamais rien lu de Stefan Zweig et ce livre me tente particulièrement ! Merci pour cette chronique :)

    RépondreSupprimer