Une homme découvre qu'il a la faculté de traverser les murs. Sabine se rend compte qu'elle possède le don d'ubiquité. Un enfant a une composition a faire sur un proverbe et son père l'aide. Des enfants rêvent de s'acheter les bottes de 7 lieues...
J'avais déjà vu il y a longtemps la nouvelle du Passe-muraille en film avec Bourvil dans le rôle du héros et j'avais beaucoup aimé et je m'en souviens très bien et le lire fût un vrai plaisir. Marcel Aymé a une belle plume et certaines nouvelles de ce livre sont délicieuses à découvrir.
J'ai pris énormément de plaisir à entrer dans ses mondes farfelus et son humour est très attachant. La nouvelle des Sabine commençait très bien mais je l'ai trouvé très longue et trop fouillée. J'aurais préféré que notre Sabine s'arrête à quelques Sabine... Mais l'idée étant très originale, elle n'en souffre pas trop.
Celle du proverbe m'a beaucoup fait rire surtout que la chute est franchement drôle et j'aime beaucoup le personnage du petit garçon.
Marcel Aymé nous emmène finalement dans la morale très réelle de la jalousie et des envieux. Faire mieux que les autres. Tel est pris qui croyait prendre.
Revenir à un livre de nouvelles où se mêlent morale, conte, humour, enfance, c'est vraiment un plaisir à lire et à découvrir. On retrouve le monde de Delphine et Marinette des contes du chat perché écrit par cet auteur. Ces enfants qui rêvent et deviennent des adultes trop sérieux, un peu tous comme nous.
Un plaisir aussi de passer un moment à flâner dans Montmartre, quartier que j'ai traversé dernièrement avec la statue de Jean Marais place Marcel Aymé.
Lien vers La jument verte.
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