27 juil. 2013

Anges & Démons de Dan Brown



C'est avec plaisir que je me suis plongée dans Anges & Démons de Dan Brown. J'avais lu, il y a quelques temps, Da Vinci code et le style Brown m'avait laissé perplexe. Enfin du polar qui sort de l'ordinaire, avec une énigme dans l'énigme, un suspens sans pause, et des relations entre culture, peinture et lieux réels où les poursuites sont possibles. 

Nous ne sommes plus à Paris près du Louvre mais à Rome près du Vatican et j'ai voyagé avec Robert Langdon sans m'ennuyer. Nous mélangeons le religieux et la science, le possible et l'irréel, le futur et le passé... Bref, quelle bonne écriture pour un thriller !!!

Nous sommes donc avec Robert Langdon, historien, professeur d'université qui se passionne pour les écritures catholiques et qui reste neutre sur la question de foi. Il est réveillé par Maximilien Kohler, le directeur du CERN, un centre de sciences réputé en Europe où les meilleurs scientifiques sont regroupés pour faire les prochaines découvertes du monde de la Science. Leonardo Vetra vient d'être retrouvé mort, un œil en moins, le sigle "Illuminati" imprimé sur son torse au fer rouge ! Robert n'y croit pas au retour de cette "secte" mais après un voyage au Vatican avec la fille de Leonardo, pendant le conclave, il va découvrir que rien n'est jamais terminé... 

On se retrouve donc dans les rues de Rome à suivre nos deux héros pour débusquer le conteneur d'antimatière, comprenez qu'avec une gouttelette, tout le Vatican peut disparaître. Le dispositif est enclenché pour 24h, et les hommes de dieu vont se faire tuer un à un... chaque heure, le tueur sévit. Nous les suivons, nous les aidons, nous y croyons. Ils courent, font de l'hélico, se sauvent in extremis et apprennent à se connaître, s'attachent l'un à l'autre.

C'est passionnant de réalisme. On imagine les statues nommées, les fontaines et autres cryptes. Finalement, ce lieu mythique, plein de secrets et de taboos nous apparaît sous un jour nouveau. Dan Brown nous parle de ce moment si fermé qu'est le conclave, du pape qui est un homme comme les autres, enfin pas tellement, du camerlingue et de tous les autres. Nous visitons la basilique Saint-père, les hauteurs de Rome, les méandres du Tibre.

Je me suis lassée vers les 100 dernières pages car Dan Brown a tranché. Alors que nous nous faufilions avec nos héros pour retrouver un tueur, pour débusquer un container, pour éviter l'explosion du Vatican pour le néant, qu'on espérait la réussite, nous nous retrouvons à la fin sur une affaire de pape, de religion, de croyance et d'hallucination. Quelle déception que cette fin. J'aurais tellement voulu qu'il se passe autre chose, d'une autre manière. Parler de religion à travers les œuvres, les énigmes, les organisations secrètes du Vatican, j'ai adoré mais donner les explications "tirées par les cheveux" de la vie de l'ancien pape et des croyances ou gestes de certains personnages, là je dis non. Je ne comprends pas l'intérêt. La fin est en trop et j'ai eu du mal à la finir. On sait qui est le méchant, on en reste là. Expliquer par des théories de psycho à deux sous les raisons de son acharnement, de sa croyance et de sa démence, je dis non, je n'en ai pas besoin.

Mais même si je suis déçue de la fin, je ne peux aucunement renier que j'ai passé un très bon moment avec ce livre et que j'ai eu beaucoup de plaisir à mener l'enquête à travers Rome. Je pense me replonger dans un Dan Brown plus tard.

Lien vers Symbole perdu de Dan Brown

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