29 avr. 2013

Les Hauts de Hurle-vent de Emily Brontë



Il m'arrive de temps à autre de lire un classique... En passant dans les rayons de la bibliothèque de ma ville, j'ai trouvé celui-ci. J'avais gardé ce titre en tête depuis la lecture de Twilight, il me semble que c'est le classique privilégié par Bella et je voulais le découvrir aussi, donc me voilà en Angleterre, en 1801 !!!

Nous avons la famille Earnshaw qui vit à Hurle-Vent. Les enfants sont choyés, ils sont riches et la vie est douce mais le papa, un soir, rentre de la ville où il a fait affaire. Il n'a pu s'empêcher de recueillir le petit bohémien qui faisait la manche, qu'on appellera Heatcliff. Les enfants, jaloux que leur père donne ses grâces à un mendiant, lui le reprochent et font vivre une vie d'humiliation à l'enfant. En grandissant, il va préparer sa vengeance malgré l'amour qui le lie à la fille de la maison...

C'est difficile de dire si j'aime ou pas. D'un côté, il y a la plume de Emily Brontë si bien réalisée. Elle dessine la Lande à merveille, éveille les sentiments de ses personnages avec grâce et vérité, elle insinue peur et attente chez la lectrice que je suis et elle m'a happé dans l'histoire de cette maison de fantômes. Et puis à côté, le roman est long d'un sentimentalisme sans retenue. Ce sont les feux de l'amour transposés à l'époque et au lieu. On a des familles qui se déchaînent, des amoureux qui s'aiment mais qui n'ont pas le droit, d'autres qu'on veut se faire aimer et qui ne s'aiment pas. Des parents qui meurent puis des enfants aussi. Des traces de tristesse, de vengeance, de rebellion, de malheur, de fantôme, de croyance... 
Et tout est raconté de la vue de Mrs Deans qui est la femme de garde des jeunes filles qui se suivent, qu'elle aime ou pas, qu'elle défend ou pas... Je me suis lassée !! J'aurais aimé des rebondissements qui ne se ressemblent pas, des méchants qui réussissent parfois, des miséreux qui restent miséreux comme dans la vie. 

En bref, très mitigée, je préfère de loin un bon thriller que ces histoires de je t'aime moi non plus.

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